COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE: Monsieur NGUELE Jean Marie, Ambassadeur de Nutrition du Mouvement SUN Ex Maire de Nguelemendouka
By Mr. YOUOVOP Janvier , Research Associate @ the J & A Oben Foundation
“Plaidoyer pour l’intégration et la priorisation des activités Spécifique à la Nutrition dans les Plans d’Investissement Annuel (PIA) des communes du Cameroun”
Les problèmes nutritionnels constituent un fléau qui mine nos sociétés. Ils regroupent la nutrition en excès (diabète de type 2, hypertension, maladies cardiovasculaires…), la dénutrition (insuffisance pondérale, retard de croissance…) et les carences en micronutiments ou “faim cachée” (carence en vitamin A, fer, Zinc et iode). L’insuffisance pondérale, le retard de croissance et la faim cachée touchent principalement les enfants de 0 à 5 ans, les adolescents, les femmes enceintes et allaitantes. Selon l’Unicef, l’Organisation Mondiale de la Santé et le Group de la Banque mondiale, 149 millions d’enfants dans le monde souffrent de retard de croissance et 45 millions ont un faible poids pour leur taille.
Pour le cas spécifique du Cameroun, les cas de malnutrition par carence chez les enfants de moins de cinq ans sont principalement rencontrés dans quatre bassins. Il s’agit de : l’Extrême-Nord avec 38,2 % de cas de malnutrition aigue chronique (MAC) et 42,2 % de cas de carence en vitamine A ; du Nord avec 34,9 % de MAC et 33,5 % de cas de carence en vitamine A; l’Adamaoua avec 37,3 % de MAC et 34,7 % de cas de carence en vitamine; et l’Est avec 37,3 % de MAC et 57,8 % de cas de carence en vitamine. Tandis que 20 % d’adolescents, 10 % de femmes enceintes et 11,5 % femmes allaitantes étaient également malnutris d’après l’Unicef en 2019. Avec la situation sécuritaire qui sévient dans le Nord-Ouest et Sud-Ouest, ces problèmes nutritionnelles sont grandissants dans ces zones.
Au regard de ces statistiques, il est fort de constater que les tranches de la population les plus touchées sont celles sur qui le développement du pays repose. Vue ces chiffres alarmants, des actions fortes et efficaces se doivent d’être entreprise pour éviter la perte du capital humain. Laquelle serait un frein pour l’atteinte des objectifs de la “Stratégie Nationale de Développement 2030”, tel que le prévoit le gouvernement camerounais. Rendu à l’aire de la décentralisation, il serait important pour les communautés aux travers de leurs “élus locaux (maires et conseillers municipaux)” de s’impliquer afin que les résultats des strategies de lutte contre la malnutrition dans les communautés, telles qu’implémentées par le gouvernement avec l’appui de ses différents partenaires soient optimaux. Ceci serait possible si chacune de nos communes où mairies dédient 1% de son budget aux activités spécifiques à la nutrition.
Merci pour votre attention!!!
Monsieur NGUELE Jean Marie, Ambassadeur de la Nutrition
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